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QUESTIONS

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    Question exprimée par Carte T

     Quel en sera l'impact pour les familles d'oiseaux ? La faune en général ? L'air que nous respirons ? Serons-nous susceptibles de subir d'autres allergies et, si oui, lesquelles ? Et Comment les prévenir ? Merci.

     

    Réponse du maitre d'ouvrage :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

    Le projet Emil’Hy s’implantera sur une zone déjà industrialisée évitant ainsi de nouvelles artificialisations des sols. Dans le cadre de l’implantation du projet, conformément à la réglementation en vigueur, les études spécifiques de biodiversité seront portées à l’instruction du dossier de demande d’autorisation environnementale. Les enseignements principaux des premiers diagnostics sont détaillés dans notre dossier de concertation ainsi que dans une fiche dédiée à ce sujet (téléchargeable ici), que nous vous invitons à consulter.

    Concernant les impacts sur l’air, le procédé d’électrolyse de l’eau consiste à séparer la molécule d’eau en hydrogène et en oxygène et ne crée donc aucun rejet affectant la qualité de l’air ambiant. Il n’utilise pas à notre connaissance de produit chimique allergène.

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    Question exprimée par Carte T

    Ce n'est pas le consommateur mais ce sont les actionnaires. D’où vient l'eau qui vient du ciel pour le consommateur plus cher. En espérant que prix de l'eau et électricité va baisser. J'ai une chaudière gaz comment cela va marcher ?

     

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

    Des études sont menées pour l’utilisation de l’hydrogène dans les chaudières individuelles mais c’est un usage qui devrait rester très minoritaire et qui ne devrait pas arriver à court terme. L’hydrogène produit par le projet Emil’Hy se concentre en priorité là où il est le plus efficace pour abaisser les émissions de CO2, c’est-à-dire dans les activités industrielles.

    L’eau sera prélevée par des forages déjà existants pour les activités industrielles. Elle ne vient pas en concurrence de l’eau potable et ne fera donc pas augmenter les prix. Concernant l’électricité également, le projet Emil’Hy mettra en place des contrats d’approvisionnement spécifiques qui ne seront pas liés au prix de l’électricité payé par les riverains.

    L'ensemble de ces informations sont détaillées dans le dossier de concertation disponible en téléchargement sur la page "DOCUMENTATION".

  • Question exprimée par Carte T

    Où va-t-on pompé toute cette eau nécessaire pour hydrogéner ? Les nappes phréatiques étant au plus bas ces dernières décennies. En plus, les industriels en place consomment déjà énormément d'eau.

     

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

    L'eau qui serait consommée dans le cadre du projet est disponible localement et prélevée dans la nappe phréatique par la Société des Eaux de l’Est (SEE).  


    Des échanges avec cet opérateur ont permis de confirmer que les capacités de pompage et d’alimentation de la SEE étaient largement suffisantes pour les besoins du projet, tant pour une unité de production de 200 MW que pour une unité de 400 MW. Considérant une capacité installée de 200 MW, la consommation en eau industrielle de la première phase du projet Emil’Hy serait d’environ 50 m3 par heure, soit un total de 100 m3 par heure à terme.

    L'ensemble de ces informations sont détaillées dans le dossier de concertation disponible en téléchargement sur la page "DOCUMENTATION".

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    Question

    Bonjour, l'hydrogène est un vecteur énergétique qui va définir la compétitivité de l'industrie. Il est important que le prix de l'hydrogène soit compétitif. Et pour nous, citoyens, d'avoir un investissement performant qui soit 'peu gourmande' en subventions donc qui minimise l'investissement pour une même quantité d'hydrogène produite. Pour comprendre la qualité de l'investissement du projet Emil'Hy, je compare le montant de l'investissement pour produire 10 000t/an d'hydrogène avec d'autres projets proposés en France: * projet de référence: Projet global Emil'Hy = 56 000t/an de production d'hydrogène, Investissement de 780 millions d'euros soit 139 millions euros d'investissement pour 10 000t/an d'hydrogène. Comparaison au projet Hydrogène Normandy = 28 000t/an de production d'hydrogène, Investissement d'environ 240 millions d'euros. soit 85 millions euros d'investissement pour 10 000t/an d'hydrogène. Emil'Hy coûte 63% plus cher en investissement. (calcul =(139-85)/85) Comparaison au projet CarlHyng = 51 000t/an de production d'hydrogène, Investissement d'environ 450 millions d'euros. soit 88 millions euros d'investissement pour 10 000t/an d'hydrogène. Emil'Hy coûte 58% plus cher en investissement. (calcul =(139-88)/88) Comparaison au projet Hydrogène Thionville = 56 000t/an de production d'hydrogène, Investissement d'environ 500 millions d'euros. soit 89 millions euros d'investissement pour 10 000t/an d'hydrogène. Emil'Hy coûte 56% plus cher en investissement. (calcul =(139-89/89) La technologie employée étant la même, c'est à dire l'électrolyse alcaline de l'eau, pourquoi ce projet est plus cher de 50% et plus que les autres ? (alors que le porteur du projet est déjà propriétaire du foncier). Cordialement.

     

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

    Le projet Emil’Hy est particulièrement bien adapté pour permettre de produire l’hydrogène de manière compétitive car, en effet, il s’implante sur un site industriel et limite notamment des investissements dans des raccordements externes. Les montants d’investissement annoncés par GazelEnergie à ce stade des études sont en ligne avec les montants d’investissement constatés sur les projets de taille similaire actuellement en construction en Europe, dont l’un des projets que vous mentionnez en Normandie, pour lequel un « investissement de plus de 400 millions d’euros » a été annoncé publiquement par le porteur de projet. 

    L’hydrogène produit par électrolyse de l’eau reste une filière encore en déploiement et dont les coûts devraient baisser avec le développement massif des unités de production, dont le projet Emil’Hy reste précurseur à ce niveau de capacité installée.

    GazelEnergie reste mobilisé pour améliorer la performance industrielle du projet si possible, tout en gardant comme priorité la fiabilité, robustesse et sécurité des personnels et des riverains.

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    Question

    Comment est calculée ou estimée la masse de dihydrogène formée annuellement avec une consommation d’eau de 50 m3 par heure dans l’électrolyseur ?

     

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

    La masse de dihydrogène produite annuellement dans le cadre du projet sera proportionnelle à la durée et au mode de fonctionnement de l’unité de production. Les 200 MW évoqués peuvent produire jusqu’à 28 000 tonnes d’hydrogène par an sur une base de 8 000 heures de fonctionnement à pleine capacité. Concernant la consommation d’eau de 50 m3/h, elle correspond au volume d’eau nécessaire pour alimenter le processus de l’électrolyse pour une production de 3,6 tonnes d’hydrogène par heure.

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    Question

    Je pense que ce projet peut avoir un impact positif sur l'emploi dans la région, et sur la présence économique de la Moselle en France. Ce projet pourrait également convaincre nos voisins frontaliers de chercher de l'H2 dans leurs sols plutôt que de continuer leur quête du charbon, et ainsi leur permettre une transition écologique plus saine. Il faut néanmoins rester conscient de l'importance de l'environnement dans toutes ces questions: allons nous creuser encore plus profondément? Quels impacts ce projet aura-t'il sur la surface? Et surtout: quid de l'affaissement des sols déjà constaté? Le projet aggravera-t'il leur phénomène? 

     

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

    À la lecture de votre question, il nous semble que vous faites référence aux récentes annonces concernant un potentiel gisement d’hydrogène présent à l’état naturel dans les couches géologiques (autrement appelé hydrogène blanc). Ce projet n’est pas porté par GazelEnergie mais nous partageons votre analyse sur les impacts positifs qu’une telle découverte pourrait avoir dans la région.

    Le projet Emil’Hy n’intègre pas l’extraction d’hydrogène blanc dans son programme, le projet ne prévoit donc aucun forage, aucun impact sur la surface et aucun impact sur l’affaissement des sols. 

     

    Le projet Emil’Hy prévoit la création d’une unité de production d’hydrogène renouvelable et bas-carbone produit par électrolyse de l’eau. Ce procédé industriel consiste à faire passer un courant électrique dans une solution alcaline appelée électrolyte qui permet de séparer les molécule d’hydrogène et d’oxygène présentes dans l’eau et ainsi extraire l’hydrogène qui serait ensuite injecté dans les canalisations de transport de gaz du futur réseau MosaHYc porté par GRTgaz.

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    Question

    Lorsque l'eau issue de la nape phréatique passe dans le catalyseur, elle se sépare en hydrogène et en oxygène. Mais les éléments contenus dans cette eau, sels minéraux, polluants et entre autre peut être des PFES , comment sont-ils traités et neutralisés ? Michel GAUTHIER GL Les Ecologistes Moselle-Est

     

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

    La gestion des effluents aqueux du projet Emil’Hy est un point important traité par GazelEnergie au titre de son expérience et de son activité sur le site Emile Huchet. L’eau qui alimente l’électrolyseur est de l’eau de forage préalablement déminéralisée. C’est la déminéralisation qui va donc capter les éléments présents dans l’eau sous forme d’effluents aqueux. Ces effluents sont traités. Ils seront envoyés à la station de traitement d’eau du site mutualisée avec d’autres projets, avant d’être rejetés dans le milieu naturel selon les normes en vigueur et en accord avec l’acceptabilité du milieu naturel. Cette dernière concentrera ces éléments dans des boues qui seront traitées en centre de traitement externe.

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    Question

    Bonjour, le client visé pour consommer l’hydrogène évalue son besoin total à 55kt/an à l’horizon 2030 (suffisant d’avoir 30% H2 dans son process) et bien plus tard à 155kt/an à partir de 2045. Référence https://www.pure-steel.com/gruener-stahl/ Actuellement, vous êtes en concurrence avec 2 types de compétiteurs : - des producteurs d’hydrogènes par électrolyseur alcalin (technologie similaire à la vôtre) - un possible gisement naturel d’hydrogène dans le sous-sol lorrain. Faisant suite à l’actualité avec nos états très endettés ( et des débats qui commencent pour diminuer leurs dépenses) , il est intéressant pour nous, citoyens, d’avoir des industriels qui soient en capacité de financer l’intégralité d’un nouveau site de production d’hydrogène sans avoir recours aux subventions comme le propose CarlHYng à Carling ( 51kt/an d’hydrogène en 2030 pour un investissement estimé à 450 millions d’euros). Le point fort de CarlHYng est son financement qui peut être entièrement assuré par ses fonds propres et son endettement (leur modèle économique ne repose pas sur l'éventuelle obtention de subventions). https://www.concertation-carlhyng.eu/fr/le-projet-carlhyng Le projet Emil’Hy propose en 2030 de produire 56kt/an d’hydrogène en 2030 pour un investissement total de 780 millions d’euros. Ma question : Gazel Energie peut-il aussi s’engager à assurer le financement d’Emil’Hy sans le conditionner à l’obtention de subventions ? Cordialement. 

     

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

    ​GazelEnergie est une société qui appartient à un groupe industriel robuste qui s’appelle EPH et qui est le 7ème énergéticien européen. GazelEnergie est une société qui en France a la volonté d’investir massivement, et tout particulièrement dans le territoire de la Moselle-est dans le cadre du Pacte de Territoire du Warned Naborien et la reconversion du site industriel Emile Huchet. GazelEnergie a les capacités financières et le support de son actionnaire pour mener à bien le développement du projet dans ses deux phases. Le financement d’Emil’Hy peut être entièrement assuré par les fonds propre et l’endettement de la société. 

    Comme mentionné dans le dossier de concertation page 56, les éventuelles subventions publiques permettent d’améliorer la compétitivité du projet et donc de renforcer sa faisabilité économique. En effet, le cout de revient des énergies renouvelables reste encore plus élevé que la base fossile de référence et l’attribution de subvention est un des leviers pour réduire cet écart. 

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    Question

    l’hydrogène est une filière nouvelle et les enjeux d'emplois et de formation vont être fortement liés . Il serait intéressant de s'assurer que les programmes de formation qui se montent sur le territoire sont bien en adéquation avec les emplois qui seront créés sur ce projet Pourriez vous fournir un organigramme détaillant de façon plus précise le type de métiers envisagés pour l"exploitation du site ?

     

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

    Le projet Emil’Hy, par son ampleur et son ambition, vise à contribuer à la structuration d’une filière hydrogène en Moselle, qui passe naturellement par un développement des formations locales dans ce secteur. Les équipes de GazelEnergie travaillent étroitement avec l’IUT de Moselle-Est de Saint-Avold, l’AFPA (L'association pour la formation professionnelle des adultes) et le Pôle de Plasturgie de l’Est afin d’étudier dès aujourd’hui les synergies possibles entre les activités du projet et les formations universitaires et professionnelles actuelles et futures du territoire. 

    Concernant le détail des types de métiers envisagés pour l’exploitation du site, nous avons mis en ligne, suite à la demande du public et des garants de la concertation, une fiche technique dédiée à cette thématique que nous vous invitons à consulter et que vous pouvez télécharger depuis la page DOCUMENTATION de ce site internet ou en cliquant ici.

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    Question

    Vous évoquez une puissance de 200 MW pour chaque phase. A quoi correspond ces 200 MW ? A la puissance électrique maximale soutirée au réseau pour alimenter les électrolyseurs et aussi les auxiliaires (les compresseurs, traitement des eaux, etc.) - et donc une puissance d'électrolyseurs bien inférieure à 200MW ? Ou à la puissance nominale des électrolyseur seulement - et donc une puissance maximale soutirée bien supérieure à 200 MW ? Et concernant la puissance des électrolyseurs (stacks), est-ce la puissance initiale qui est prise en compte ou la puissance moyenne sur la durée de vie du projet (intégrant la dégradation dans le cycle de vie d'une stack) ?

     

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

    La puissance de 200 MW fait référence à la puissance moyenne des électrolyseurs installés sur la durée de vie du projet. La consommation des auxiliaires ainsi que la dégradation des stacks lors de leur cycle de vie sont bien pris en compte dans le dimensionnement du projet.

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    Question

    Le choix du fournisseur d’électrolyseurs ne semble pas avoir été arrêté (cf. dernier paragraphe page 47 du dossier de concertation). Cela soulève deux interrogations : Premièrement : Sur quelles bases s'appuie alors votre étude de dangers sans avoir sélectionné les électrolyseurs ? D'autant plus qu'il est précisé page 59 du dossier de concertation qu'un DDAE (où une étude de dangers sera fournie) est prévu d'être déposé avant l'été 2024. Ce calendrier semble en contradiction avec la page 47 où l'on peut lire "le fournisseur de ces technologies sera défini à un stade ultérieur du projet". Deuxièmement : Sur quelles bases s'appuie alors votre étude technico-économique sans avoir sélectionné les électrolyseurs ? Comment pouvez-vous déterminer le prix de production de l'hydrogène dans la perspective de répondre à l'appel d'offres ? D'autant plus que page 30 du dossier de concertation vous faites référence à un rapport de l'IEA dont vous citez le passage "le coût de l’hydrogène produit par électrolyse est déterminé par le coût d’investissement des électrolyseurs". 

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions de votre question.

    Le projet est à ce stade développé sur une technologie alcaline, notamment pour le dépôt du dossier de DDAE. Plusieurs fournisseurs proposent cette technologie, nous entretenons des discussions technico-commerciales avec eux et la sélection finale du partenaire sera réalisée pour répondre à la demande client, en conformité avec notre processus achat et avec les exigences réglementaires.

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    Question

    Je souhaiterais avoir des précisions sur les emplois créés par Emil'HY. Vous annoncez plus de 100 embauches. Pourtant j'ai lu que ce genre d'installation est largement automatisée et ne nécessite pas autant de personnel. Pourriez-vous préciser ce que vont faire les 100 personnes que vous avez prévu d'employer ?

    Réponse :

    Bonjour, merci pour votre question.

    Concernant le nombre d’emplois prévus pour le projet et le détail des types de métiers envisagés pour l’exploitation du site, nous avons mis en ligne, suite à la demande du public et des garants de la concertation, une fiche technique dédiée à cette thématique que nous vous invitons à consulter et que vous pouvez télécharger depuis la page DOCUMENTATION de ce site internet ou en cliquant ici.

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    Question

    Madame, Monsieur, Vous développez une centrale biomasse par ailleurs sur le site. Quelle est la provenance géographique de la future biomasse employée? Vous en remerciant par avance, Bien cordialement, Audrey ALEXANDRE

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions de votre question.

    Le projet Emile Huchet Bois-énergie est indépendant du projet Emil’Hy. Il vise à produire de la chaleur renouvelable pour décarboner les usages des industriels autour du site. Ce projet nécessitera jusqu’à 50 000 tonnes par an de combustible provenant de l’économie circulaire locale et bénéficiera à ce titre des certifications environnementales en vigueur. Ce projet a déjà fait l’objet d’une enquête publique et l’autorisation d’exploiter a été délivrée par le préfet.

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    Question

    Bonjour, Gazel Energie travaille sur le projet Emil'Hy depuis 4 ans. Quel est finalement le fabricant retenu et pour quelles raisons ?

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions de votre question.

    Le projet est à ce stade développé sur une technologie alcaline, notamment pour le dépôt du dossier de DDAE. Plusieurs fournisseurs proposent cette technologie, nous entretenons des discussions technico-commerciales avec eux et la sélection finale du partenaire sera réalisée pour répondre à la demande client, en conformité avec notre processus achat et avec les exigences réglementaires.

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    Question

    Les co-porteurs de votre projet se sont désengagés par 2 fois. Quelle en est la raison ? Comment être rassurés sur la faisabilité du projet ?

    Réponse :

    Bonjour, merci pour votre question.

    GazelEnergie, et son actionnaire EPH, sont pleinement investis dans la réalisation du projet Emil’Hy sur le site de la centrale Emile Huchet comme cela a été rappelé à plusieurs reprises lors de la concertation. GazelEnergie fait partie d’un grand groupe européen qui souhaite investir de manière importante en France et de manière majoritaire dans les projets industriels et énergétiques.

    Avec la signature du Pacte de Territoire du Warndt Naborien, aux côtés de l’Etat et des collectivités du territoire, GazelEnergie s’est engagée formellement à poursuivre ce projet et les autres projets prévus sur le site Emile Huchet. 

    Il n’appartient pas à GazelEnergie de commenter les changements stratégiques des autres parties prenantes. 

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    Question adressée aux garants de la concertation

    Il a été dit que l’électrolyse alcaline est performante et très mature, notamment plus que d’autres technologies (haute température, PEM…). 

    Or il a également été annoncé 4 fois plus de personnels dédiés à la maintenance d’Emil’HY (40 personnes pour 200 MW) que ce qui a été présenté dans le projet Verso Energy (10 personnes pour 300 MW) et quasiment 2 fois plus que le personnel dédié aujourd’hui à la maintenance de la centrale charbon d’Emile Huchet (25 personnes). 

    Les écarts sont importants, et suscitent quelques inquiétudes. 

    Pourriez-vous expliquer ces différences ? 

    Réponse :

    Bonjour, merci pour votre question.

    La conception technique du projet Emil’Hy a été réalisée sur la base de la technologie de l’électrolyse alcaline, choisie par sa maturité et sa robustesse comme vous le précisez. 

    Les 25 personnes que vous mentionnez sur la centrale Emile Huchet ne correspondent pas à l’ensemble du périmètre. A titre indicatif les emplois générés par la centrale Emile Huchet sont estimés à 200/250 emplois en intégrant la sous-traitance implantée sur le site. Concernant le nombre d’emplois prévus pour le projet et le détail des types de métiers envisagés pour l’exploitation du site, nous avons mis en ligne, suite à la demande du public et des garants de la concertation, une fiche technique dédiée à cette thématique que nous vous invitons à consulter et que vous pouvez télécharger depuis la page DOCUMENTATION de ce site internet ou en cliquant ici.

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    Question adressée aux garants de la concertation

     Le dossier de concertation affirme page 52 que la consommation d'eau avant traitement sera de 50 m3/h (phase 1). Après traitement, il y aura de 37 à 38 m3/h (soit 12 à 13 m3/h de rejet). Vu que le refroidissement a été choisi en boucle fermée, ces 37 à 38 m3 servent exclusivement à la production d'hydrogène à hauteur de 10L d'eau pour 1kg d'hydrogène (cf. page 52). Cela fait donc 3700 à 3800 kg d'hydrogène par heure. Or l'hypothèse de 60kWh par kg d'hydrogène est prise à la page 51 du dossier de concertation. On arrive donc à une puissance d'électrolyseur de 222 à 228 MW. La question est la suivante : est-ce que votre hypothèse n'est pas plutôt une consommation de 11L d'eau par kg d'hydrogène pour que les chiffres correspondent à une puissance d'électrolyseur de 200 MW ? Et est-ce que cette marge (11L au lieu de 10L soit +10% de marge) est prise en prévision du choix d'un des fournisseurs d'électrolyseur ?

    Réponse :

    Bonjour, merci pour votre question.

    Le dossier de concertation donne des ordres de grandeur, il est indiqué en page 52 que la consommation d’eau « serait d’environ 50 m3 par heure, soit un total de 100 m3 par heure à terme », ainsi que la consommation « d’une dizaine de litres d’eau pour la production d’un kilogramme d’hydrogène ». Votre estimation se situe bien dans la fourchette indiquée. 

    Le choix du fournisseur des électrolyseurs sera défini à un stade ultérieur du projet.

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    Question adressée aux garants de la concertation

    Lors de la première réunion, M. DESHAYES a évoqué une durée de chantier pouvant aller jusqu'à 3 ans. Dans le calendrier présenté dans votre dossier de concertation, il semblerait que la réalisation se fasse en 2 ans, voire moins. Une mise en service à l'horizon 2027 ne semble-t-elle pas être un peu trop ambitieuse ?

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question. 

    L’objectif d’une mise en service à partir du 3eme trimestre 2027 est aligné avec le planning du projet MosaHyc développé par GRTgaz et du principal client SHS. Le planning dépend de GazelEnergie mais dépend également du calendrier de la prise de décision du client concernant la contractualisation de l’hydrogène. Le projet Emil’Hy a été développé dans l’objectif de correspondre au programme de transition énergétique de SHS tel que développé en page 40 du dossier de concertation.

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    Question adressée aux garants de la concertation

    Lors de la réunion publique à SAINT AVOLD vous avez annoncé la création d'une centaine d'emplois permanents pour le projet EMIL’ HY, usine d’hydrogène à CARLING.

     

    A la lecture de la presse internationale sur des projets similaires, les prévisions de besoin de personnels sont nettement inférieures à ce que vous annoncez.

     

    D'autant plus que le site de la centrale d’EMILE HUCHET bénéficie déjà d'un service de gardiennage 24 h sur 24, ainsi que l’entretien des espaces verts qui est assuré par une entreprise d'insertion de personnes handicapées.

     

    Que justifie ce besoin de 100 emplois ?

     

    Le choix de la technologie et matériaux de production serait-il plus instable et nécessite une surveillance plus accrue ?

     

    Pensez-vous retirer la prestation entretien espace vert au prestataire actuel ?

     

    Avez-vous inclus le personnel de la future centrale de biomasse dans votre chiffrage ?

     

    Importerez-vous également une partie importante de la matière première soit le bois du BRESIL comme cela se fait déjà dans votre centrale biomasse à GARDANNE ?

     

    Serait-ce pour des raisons sécuritaires du fait de l’installation de cette usine d’hydrogène sur un site classé SEVESO ?

     

    Où ! quelles sont les autres raisons de ce besoin important de personnel : MERCI de préciser !

     

    Merci de n’informer qaund les questions seront mises en ligne.

     

    Cordialement un Carlingois

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

    Concernant le nombre d’emplois prévus pour le projet et le détail des types de métiers envisagés pour l’exploitation du site, nous vous confirmons qu’il s’agit bien de création nette d’emplois dédiée au projet Emil’Hy. Nous avons mis en ligne, suite à la demande du public et des garants de la concertation, une fiche technique dédiée à cette thématique que nous vous invitons à consulter et que vous pouvez télécharger depuis la page DOCUMENTATION de ce site internet ou en cliquant ici.

    Concernant le procédé technologique, notre analyse ainsi que le consensus à ce sujet identifient la technologie alcaline comme étant plus mature que les autres alternatives présentes à ce jour sur le marché à un stade de déploiement industriel suffisant. Ce point est détaillé par 47 du dossier de concertation. 

    Le procédé d’électrolyse ne nécessite pas d’utilisation de biomasse, il agit par électrolyse de l’eau, tel que détaillé page 47 du dossier de concertation. L’eau serait prélevée localement et l’électricité serait uniquement d’origine française. 

    Concernant le classement du site Emile Huchet et comme présenté lors de l’atelier thématique sur la maitrise des impacts du projet qui s’est tenu le 26 mars où nous avons présenté les risques industriels, le classement SEVESO 2 du site Emile Huchet est un atout pour le projet puisqu'il permet de s’inscrire dans le Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de Chemesis et de le faire opérer par un personnel déjà formé et sensibilisé aux enjeux industriels. Cela ne préjuge pas d’une dangerosité supérieure du projet en lui-même. 

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    Question

    Bonjour Madame, Monsieur, j’ai lu votre dossier de concertation, je souhaite remercier les personnes qui ont permis ce partage d’informations. Pour l’électricité, vous décrivez l’activité d’agrégateur et de producteur de GazelEnergie mais pas le mix des fournisseurs d’électricités de vos électrolyseurs. Ma question : A quel prix allez-vous acheter le MWh d’électricité nucléaire à EdF ? Cordialement, Olivier Beuret.

     

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

    La première phase du projet a pour vocation la décarbonation de l’aciériste SHS qui nécessite de l’hydrogène renouvelable au sens de la RED II (Directive européenne sur les Energies Renouvelables). C’est le savoir-faire de notre filiale d’agrégation GazelEnergie Generation (GES), 4ème agrégateur en France, spécialisé dans ce type de sourcing, qui a les capacités d’assurer ce type d’approvisionnement. Il n’est pas prévu à ce jour d’achat direct d’électricité à EDF. 

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    Question

    Bonjour, Pourriez-vous me dire si cette usine d'hydrogène peut être construite sur ce site pollué depuis de nombreuses années et classée SEVESO, n'est-ce pas dangereux et risqué ? Merci pour votre réponse

     

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

    Le classement SEVESO permet à une installation de s’insérer dans un cadre industriel existant, adapté et sécurisé, avec un personnel formé à la gestion des risques. L’installation de l’usine de production d’hydrogène sera fera dans le respect du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) implanté à l’échelle de l’ensemble des industriels de la plateforme Chemesis et du classement SEVESO du site Emile Huchet. A ce stade de définition du projet, le projet Emil’Hy ne serait pas classé SEVESO (pas de stockage d’hydrogène sur site excédant le seuil des 5 tonnes) ce qui sera confirmé et publié dans les études de dangers et d’impact à venir. GazelEnergie doit, comme tout projet qui nécessite un dépôt de dossier de demande d’autorisation environnementale (DDAE), réaliser une Etude de Danger (EDD).

    Concernant le recyclage foncier, la logique nationale est d’implanter des nouvelles usines sur du foncier déjà artificialisé et en priorité sur des friches. C’est à ce titre que le site a été labellisé site Clés en main par le ministère de l’Industrie en 2021. Le site Emile Huchet contribue à ce titre à l’objectif nationale de zéro artificialisation nette des sols. Concernant le terrain qui sera mis à disposition du projet Emil’Hy, la réglementation impose de démontrer que son état environnemental est conforme à l’usage futur. Ces éléments seront produits dans le cadre de l’instruction du dossier à venir, sous le contrôle de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL). 

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    Question

    La future usine sera-t-elle équipée en panneaux solaires et comportera-t-elle un système de récupération de l'eau de pluie ? Ce n'est pas certes cela qui compensera significativement la consommation d'eau et celle d'électricité nécessaires à son fonctionnement mais cela constituerait tout de même un petit geste en ce sens. De toutes façons actuellement, chaque bâtiment de cette taille devrait, systématiquement, être équipé de telles installations. 

     

    Réponse :

    Bonjour, nous vous remercions pour votre question. 

    Nous vous confirmons que les bâtiments du projet Emil’Hy comporteront des systèmes de récupération d’eau de pluie. Le site Emile Huchet comporte un bassin de rétention et un bassin d’orage. Concernant l’installation de panneaux solaire sur les toits, cela constitue en effet une piste intéressante mais qui pourrait être rendue compliquée en raison de contraintes réglementaires et sécuritaires liées à la production d’hydrogène dans le bâtiment. GazelEnergie développe par ailleurs d’autres projets de production d’énergies renouvelables sur le territoire français.

Retrouvez ici, après modération, l’ensemble des questions publiées sur le site internet et reçues sous forme de Carte T.

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